Le harcèlement sexuel est un indicateur de la culture du viol. Il est très rarement sanctionné par la loi et les harceleurs ont la vie belle! On les couvre, on les dédouane en accusant la victime qui ose porter plainte d'être folle ou hystérique. Pour les victimes, c'est la double peine, leur plainte est invariablement classée sans suite et elles perdent leur emploi ou sont mises au placard, avec la complicité des certains collègues et bien sûr de leur hiérarchie. On appelle cela" l'effet de meute!"
La non reconnaissance du traumatisme subi par la justice et par l'entourage, qui a souvent tendance à minimiser le harcèlement subi, peut entraîner un stress post traumatique permanent chez certaines femmes. Les conséquences sont redoutables:vie de couple difficile, voire dévastée, impossible de refaire confiance à nouveau, repli sur soi voire conduite suicidaire.
Alors que faire?
Il est fortement conseillé de faire une thérapie qui va traiter le traumatisme subi (de manière répétée).Dans les cas de viol ou de harcèlement sexuel , je ne recommande pas l'EMDR qui me semble au mieux inefficace, parfois dangereuse.
Seule une thérapie qui va travailler sur la dissociation engendrée par le viol ou le harcèlement peut fonctionner.Sinon l'effet cocotte minute risque d'être dévastateur, si on choisit" d'oublier, de ne rien faire, de ne rien dire."